Le présent code de déontologie s’applique aux membres de l’Institut, Formateurs, Praticiens de la psychothérapie centrée sur la personne, mais également aux étudiants en formation.
Ces règles de déontologie visent à :
Ce code s’inspire des codes de déontologie de la FF2P : Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse et de l’AFP-ACP : Association Française de Psychothérapie dans l’Approche Centrée sur la Personne.
Elle vise à permettre au client (ou sous-groupe de clients) :
La profession de praticien de la psychothérapie est une discipline spécifique du domaine des sciences humaines.
Les méthodes utilisées reposent sur des théories scientifiques de psychothérapie.
Le praticien de la psychothérapie centrée sur la personne aura pour objectif de mettre en œuvre la psychothérapie définie telle qu’au point 1.1.
2.1 Le praticien de la psychothérapie centrée sur la personne ne peut se faire, par des voies manipulatrices ou coercitives, le prosélyte d’un système idéologique, d’une confession religieuse, d’un parti politique.
2.2 Le praticien de la psychothérapie centrée sur la personne ne peut exercer son art si l’appartenance ou la tutelle par rapport à un mouvement entrave sa liberté de penser ou de pratique professionnelle.
3.1 Le praticien de la psychothérapie ne peut exercer ou favoriser aucune sorte de pression ou de contrainte sur un client.
3.2 Le praticien de la psychothérapie peut toujours, pour des raisons personnelles, éthiques ou professionnelles, refuser d’entreprendre ou de poursuivre une psychothérapie avec un client qui le souhaite néanmoins.
3.3 Dans ce cas, il tentera d’orienter le client demandeur vers le praticien ou l’institution lui paraissant aptes à répondre à la demande et aux besoins du client.
3.4 Le praticien de la psychothérapie condamne l’utilisation des notions de normal et de pathologique à des fins répressives dans le domaine politique et social.
4.1 Le praticien de la psychothérapie doit assurer son indépendance dans la mise en œuvre de ses méthodes et pratiques thérapeutiques.
4.2 Il ne laisse pas à des non-praticiens de la psychothérapie le soin ou la responsabilité du choix des méthodes ou pratiques qu’il met en œuvre.
4.3 Le praticien de la psychothérapie ne doit pas accepter des conditions morales et matérielles de travail qui peuvent porter atteinte à son indépendance professionnelle, ou entraver la qualité du processus thérapeutique, ou perturber la relation spécifique avec le client.
4.4 Si le client dûment informé refuse explicitement des consultations ou des soins complémentaires que le praticien de la psychothérapie lui aura suggéré, ce dernier peut néanmoins entreprendre une psychothérapie avec ce Client.
4.5 Le praticien de la psychothérapie ne peut enjoindre autoritairement à un client de cesser ou de renoncer à d’autres consultations, soins ou pratiques.
4.6 Néanmoins, s’il estime la méthode de psychothérapie mise en œuvre par lui-même incompatible avec les consultations, soins ou pratiques en question, il peut le signaler au client et interrompre éventuellement la relation thérapeutique.
5.1 Le praticien de la psychothérapie doit exercer sa profession de manière compétente et dans le respect de l’éthique.
5.2 Il doit se tenir au courant des recherches et du développement scientifique de la psychothérapie – ce qui implique une formation continue permanente.
5.3 Le praticien de la psychothérapie se maintient dans un système de supervision et de contrôle de sa pratique par un tiers qualifié.
5.4 Le praticien de la psychothérapie saura s’entourer d’avis de professionnels concernant un client, si l’état de celui-ci et les limites de la compétence professionnelle du psychothérapeute paraissent l’indiquer.
5.5 Le praticien de la psychothérapie est tenu de ne pratiquer que les méthodes et dans les domaines de la psychothérapie pour lesquels il peut justifier de connaissances et d’une expérience suffisante.
Le praticien de la psychothérapie et son équipe éventuelle sont soumis au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié dans l’exercice de leur profession.
Cette même obligation s’applique dans le cadre de la supervision.
Dès le début de la psychothérapie, le praticien de la psychothérapie doit attirer l’attention de son Client sur ses droits et souligner les points suivants :
Le Client a le libre choix de son Praticien de la psychothérapie.
Le Praticien de la psychothérapie est dans l’obligation d’assumer ses responsabilités compte-tenu des conditions particulières de confiance et de dépendance qui caractérisent la relation thérapeutique. Il y a abus de cette relation à partir du moment où le Praticien de la psychothérapie manque à son devoir et à sa responsabilité envers son Client pour satisfaire son intérêt personnel (par exemple, sur le plan sexuel, émotionnel, social ou économique).
Toute forme d’abus représente une infraction aux directives déontologiques spécifiques concernant la profession de Praticien de la psychothérapie. L’entière responsabilité des abus incombe au Praticien de la psychothérapie. Tout agissement irresponsable dans le cadre de la relation de confiance et de dépendance créée par la psychothérapie constitue une grave faute professionnelle.
La prévention des liens d’intérêts s’effectue sur base des déclarations des intervenants et en toute transparence auprès des participants aux actions de formation professionnelle.
Déclaration : pour prévenir d’éventuels liens d’intérêts réels, perçus ou potentiels, les concepteurs et intervenants des actions pour professionnels de santé déclarent avant chaque formation les liens d’intérêts et leur nature.
Transparence : si des liens d’intérêts sont mis en évidence, ils seront communiqués avant chaque formation.
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